De tous temps, des noisetiers (coudriers en vieux français) se trouvaient dans nos forêts et haies. Sa culture en verger est plus récente et s’est développée dans les années 1970/80 dans le bassin de la Garonne : 80 % des plantations françaises se concentrent dans le grand Sud Ouest (régions Aquitaine et Midi Pyrénées).

Pourquoi ?

Dès le début, les premiers producteurs se sont organisés en association, Association Nationale des Producteurs de Noisettes (A.N.P.N.) dont le but était de mettre en place des moyens techniques, en collaboration avec l’INRA.
Cette nouvelle production est une culture de diversification pour les pruniculteurs (canton de Cancon : premier producteur de pruneaux d’Agen !). La prune d’ente et la noisette sont des cultures complémentaires, au vu du matériel, des terrains utilisés et des périodes de récoltes se succédant. Un équilibre peut se créer entre les volumes ramassés pour compenser par exemple une mauvaise année de l’une ou l’autre.

Qui ?

Dès les premières récoltes, en 1979, est créée la coopérative AGRINOISETTE afin d’assurer la normalisation (triage, calibrage…), le conditionnement et la mise en marché des Noisettes de France.

La naissance de KOKI, marque porte-drapeau de la coopérative, permet d’asseoir l’image de la Noisette de France et de conquérir le marché européen de la noisette coque. Ainsi, KOKI est leader sur le marché allemand, français, espagnol et danois.

Où ?

En 1983, AGRINOISETTE s’installe à Cancon, qui devient ainsi la capitale de la Noisette de France. La fusion, en 1990, avec la SICA FRANCE-NOIX aboutit à la création d’UNICOQUE et ajoute la noix à la noisette.

Combien ?

Aujourd’hui plus de 95 % des noisettes produites en France (5 000 tonnes) transitent par Cancon. Avec un volume qui représente plus de 5 fois la consommation française, la coopérative a dû développer une qualité et un service client de très haut niveau pour concurrencer les producteurs d’Italie et des U.S.A. sur le marché européen.

Comment ?        

Avant d’arriver à UNICOQUE, les noisettes sont lavées et séchées dans des stations à proximité des vergers. La plus importante d’entre elles se trouve à CANCON, c’est la coopérative LAMOUTHE. Ensuite KOKI prend en charge le calibrage, les différents tris par soufflerie, électroniques et manuels, le conditionnement, dans la recherche permanente de la qualité pour la satisfaction du consommateur. Les noisettes non vendues en coque seront cassées (décortiquées) pour la vente aux utilisateurs industriels ou artisans.